Quand on parle de "Feel good movie", on sait
tout de suite à quoi s'attendre... Despues de Lucia n'en est pas un, mais alors pas du tout... C'est un "feel pas du tout good movie".
Cette histoire d'un veuf et de sa fille, Roberto et Alejandra, qui viennent s'installer à Mexico après la mort de la mère, réserve de bien mauvaises surprises... au moins au niveau des émotions
qui sont plus proche de la colère et de l'indignation que de la tristesse.
Une fois la présentation des personnages faite, et plutôt bien, le film de Michel Franco nous prend en otage d'une drôle de façon en nous forçant à assister à des scènes cruelles et auxquelles on
a du mal à croire... En effet, rapidement et pour une raison qui n'explique pas un tel déferlement de violence, Alejandra va devenir le bouc émissaire de ses camarades. On sait que le harcèlement
scolaire existe, mais à ce point... franchement, ça dépasse les bornes !
Je n'y ai pas cru.
Alors ok, le réalisateur montre que le père et la fille, ont perdu leurs repères, qu'ils n'arrivent plus a se parler, au point où elle cache tout à son père... mais pourquoi être allé aussi loin
? Certaines scènes, comme la très jolie où le père accompagne sa fille au magasin de fringues suffisaient... parce qu'il y a aussi des beaux moments dans ce film, la tendresse entre le père et la
fille, le fait qu'ils s'aiment plus que tout, tout en continuant à se cacher des choses...
Question mise en scène, c'est effectivement assez brillant, très bien cadré... rien à dire... La jeune et très jolie Tessa Ia et Hernan Mendoza qui tiennent les rôles principaux sont très bien.
Quant aux autres acteurs, non-professionnels pour la plupart, ils sont tous très bons. Mais j'ai tellement été mis mal à l'aise et en colère que je reste complètement désappointé par ce film... à
se demander si le réalisateur n'est pas à moitié sadique...
Un choc dont j'aurais pu me passer.
Después de Lucia
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