Alors qu'il vient de fêter ses 65 ans lors d'une fête démesurée sur le toit terrasse de son appartement romain, Jep Gambardella, séducteur mondain et écrivain qui n'a rien publié depuis son chef d'œuvre paru en 1970 et devenu depuis un intervieweur célèbre pour un quotidien, fait un point sur sa vie.
La grande bellezza vaut le détour au moins pour deux raisons : Rome, la Ville éternelle y est magnifiquement mise en valeur et Toni Servillo, qui tient le rôle principal, y est brillant, tour à tour charmeur et moqueur, son charisme envahit l'écran, il est parfait.
Malgré tout, ce film, qui évoque à la fois la vacuité d'une vie tournée vers le néant sous des apparences clinquantes et le résultat inquiétant laissé par des années de gangrène berlusconienne ne m'a pas vraiment enthousiasmé.
Entre deux bonnes idées et des passages très amusants (la scène de la "performance" artistique est très drôle) , ce film m'a parfois semblé aussi vain que ce qu'il dénonce... la vie des mondains ne me passionne guère en même temps.
Et puis, la mise en scène de Sorrentino est souvent trop ostentatoire et maniérée, ça a beau être très beau, c'est parfois un peu trop prétentieux... et puis, le film dure 2h20 et est parfois un brin lassant...
5/10
La grande bellezza
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
H
D
F
F
H
C
H