The we and the I

Fin d'année scolaire. Les élèves d'un lycée du Bronx prennent le bus pour rentrer chez eux. Petit à petit, le groupe s'étiole et le bus se vide, leurs relations devenant de plus en plus intimes... et Michel Gondry filme tout ce monde en tentant de nous intéresser.
Depuis le sublime Eternal sunshine of the spotless mind, j'avoue ne jamais avoir été bluffé par le cinéma de Gondry, malgré toute la sympathie qu'inspire le personnage. Encore une fois, je suis passé à côté du film qui m'a plus agacé et ennuyé qu'enthousiasmé...
Agacé, je l'ai été par la plupart des personnages que j'avais envie de baffer ou qui me rappelaient les têtes de cons de mes propres années collège. Entre les relous du fond, la chieuse qui organise son anniversaire et le couple homo complètement fade... je n'arrivais pas à m'intéresser à leurs histoires. A la rigueur, il n'y a que Teresa et celui qui dessine qui m'ont plu, la séquence où ils évoquent leur prof de dessin étant très réussie et drôle.
Question mise en scène, on retrouve par moment le côté bricolage du cinéma de Michel Gondry et sa façon de filmer à l'intérieur du bus est plutôt efficace.
Mais les qualités techniques ne font pas un bon film, et j'en avais tellement rien à foutre de leurs histoires à chacun que The We and the I ne risque pas de me marquer lontemps.

Comments

[neil]

Totalement d'accord avec toi : le film m'a soûlé plus qu'autre chose et ne décolle jamais, je trouve.

[Heavenlycreature]

On est d'accord ! :)