N'ayant pas vu Les
contes de Terremer, c'est le premier film de Miyazaki fils que je vois. La première chose qui différencie La colline aux coquelicots de la plupart des films de son père, c'est
l'absence de fantastique. Loin des sorcières et des fantômes qui peuplent les chefs d'oeuvres de son père, Goro Miyazaki nous invite dans le Japon traditionnel des années 60, post seconde guerre
mondiale et guerre de Corée, il nous raconte l'histoire de Umi, jeune lycéenne, et de sa rencontre avec le courageux Shun... alors qu'ils tombent lentement sous le charme l'un de l'autre, des
secrets de familles vont se révéler à eux.
Il m'a fallu un peu de temps pour entrer dans cette histoire, j'avoue m'être bien ennuyé dans la première partie, ne sachant pas trop où tout ça allait nous mener. Et puis, lorsque les
révélations et les origines des deux jeunes héros sont racontées, j'ai commencé réellement à être touché par cette jolie histoire, plus compliquée que ce qu'elle laissait supposer.
Comme toujours chez Ghibli, les dessins sont très beaux, colorés et lumineux... certains moments comme les visites au foyer latin ou la descente à vélo sont vraiment chouettes.
Un agréable dessin-animé, bien fait mais qui traîne trop sur la durée, qui ennuie autant qu'il émeut.
La colline aux coquelicots
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