Tout d'abord, merci à Chris d'avoir insisté sur la
présence au combien indispensable de L'Art d'aimer dans la programmation du festival d'automne au détriment de Donoma et autres Hara-Kiri... :)
L'Art d'aimer permet de conforter tout ce que je pensais de son auteur. C'est souvent effroyablement niais, polissé et vain... nous racontant les déboires amoureux d'une population de
gros bourges tellement propres sur eux et tellement culturellement supérieurs que ça en devient insupportable.
Le summum de la niaiserie dans ce film étant quand même réservé à l'histoire ô combien ridicule du couple Ulliel-Navarre, où le Mouret tente de nous faire croire qu'on peut avoir envie de coucher
avec lui quand on a Ulliel tous les soirs dans son lit... c'est un peu comme si toi, lecteur mâle hétéro, tu sortais avec Charlize Theron mais que, pour d'obscures raisons, tu serais prêt à faire
prendre des risques à ton couple en allant fricoter avec Angela Merkel le temps d'une soirée adultérine.
Bon... j'avoue que je n'ai pas tout détesté, les historiettes du couple Cluzet/ Bel et du trio Godrèche/ Stocker/Depardieu étant quand même plutôt amusantes et bien foutues et plutôt bien
jouées.
Malheureusement, noyées dans un imbroglio de situations désespérément sans intérêt, elles ne font pas oublier ce que le spectateur a dû endurer avant.
Et puis, le film souffre d'avoir été vu juste après Donoma, qui lui aussi parle d'amour. Là où ce dernier
respire la vraie vie et la liberté, le film de Mouret s'enlise dans des dialogues trop écrits et des situations improbables. Autant l'un est nouveau et moderne, autant l'autre est déjà vu et
désuet... Vraiment très bof bof...
L'art d'aimer
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