Deux mecs se séparent. L'un est moustachu (bof), c'est Omar et l'autre a un corps à la virilité exacerbée (miam...) c'est Emmanuel. Le film va suivre les deux personnages entre Gennevilliers et New York où chacun va tenter d'oublier l'autre dans les bras d'amants de passage. Je ne suis pas du tout fan d'Honoré, mais plusieurs éléments m'ont poussé à aller voir Homme au bain, une bande-annonce intrigante, pop et arty, avec une musique que l'on retrouve dans le film et que j'ai aimé tout de suite (Come Back Home du groupe irlandais Two door cinema... une chouette découverte musicale) et surtout la présence au générique d'une star du porno gay : François Sagat (vu le public dans la salle, je ne pense pas que j'étais le seul à venir pour cette raison). Le film est une demi réussite. Tout d'abord, Honoré nous fait grâce de dialogues trop abscons et improbables qui encombrent la plupart de ses films (bon y en a un peu quand même mais ça passe). Ici, il se contente de montrer. Ce qui est intéressant, c'est le point de vue adopté pour chacun. Emmanuel est filmé comme une oeuvre d'art, scruté de partout, le spectateur ne perd pas une miette de son avantageuse anatomie. Omar, lui, est à peine vu, puisque c'est par le prisme de sa caméra qu'on le suit, lui, et son bel amant canadien. Honoré a l'audace (ou la connerie) de nous montrer une banlieue hyper gay friendly où les mecs se tapent la bise et se draguent ostensiblement en bas des tours... je ne sais pas trop quoi penser de cette idée, filmée avec réalisme mais qui est tout sauf réaliste... Sinon, il y a aussi Chiara Mastroianni, qui sert d'alibi au déplacement d'Omar, puisque c'est elle qu'il est parti filmer à NY pour la promotion du précédent film d'Honoré (ouaaah la mise en abyme!). Elle semble s'amuser en caméo, par contre, je n'ai pas trop saisi le but de la scène entre elle et Sagat... Bon, sinon, ce film c'est quand même beaucoup de scènes de culs (plutôt joliment filmées et pas graveleuses), une amusante scène de comparaison de fesses, de belles images, un peu de tendresse et de n'importe quoi. Bref, un (court) film pas indispensable mais agréable quand même.
Homme au bain
Deux mecs se séparent. L'un est moustachu (bof), c'est Omar et l'autre a un corps à la virilité exacerbée (miam...) c'est Emmanuel. Le film va suivre les deux personnages entre Gennevilliers et New York où chacun va tenter d'oublier l'autre dans les bras d'amants de passage. Je ne suis pas du tout fan d'Honoré, mais plusieurs éléments m'ont poussé à aller voir Homme au bain, une bande-annonce intrigante, pop et arty, avec une musique que l'on retrouve dans le film et que j'ai aimé tout de suite (Come Back Home du groupe irlandais Two door cinema... une chouette découverte musicale) et surtout la présence au générique d'une star du porno gay : François Sagat (vu le public dans la salle, je ne pense pas que j'étais le seul à venir pour cette raison). Le film est une demi réussite. Tout d'abord, Honoré nous fait grâce de dialogues trop abscons et improbables qui encombrent la plupart de ses films (bon y en a un peu quand même mais ça passe). Ici, il se contente de montrer. Ce qui est intéressant, c'est le point de vue adopté pour chacun. Emmanuel est filmé comme une oeuvre d'art, scruté de partout, le spectateur ne perd pas une miette de son avantageuse anatomie. Omar, lui, est à peine vu, puisque c'est par le prisme de sa caméra qu'on le suit, lui, et son bel amant canadien. Honoré a l'audace (ou la connerie) de nous montrer une banlieue hyper gay friendly où les mecs se tapent la bise et se draguent ostensiblement en bas des tours... je ne sais pas trop quoi penser de cette idée, filmée avec réalisme mais qui est tout sauf réaliste... Sinon, il y a aussi Chiara Mastroianni, qui sert d'alibi au déplacement d'Omar, puisque c'est elle qu'il est parti filmer à NY pour la promotion du précédent film d'Honoré (ouaaah la mise en abyme!). Elle semble s'amuser en caméo, par contre, je n'ai pas trop saisi le but de la scène entre elle et Sagat... Bon, sinon, ce film c'est quand même beaucoup de scènes de culs (plutôt joliment filmées et pas graveleuses), une amusante scène de comparaison de fesses, de belles images, un peu de tendresse et de n'importe quoi. Bref, un (court) film pas indispensable mais agréable quand même.
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