Dans une première partie, le film se penche sur l'enfance du tueur, où comment un enfant, issu d'un milieu social défavorisé et moqué par ses camarades d'école, va sombrer dans le côté le plus obscur de l'âme humaine.
Il faut déjà saluer la prestation hallucinante du jeune Daeg Faerch, qui est effrayant de crédibilité en gamin qui pète littéralement les plombs lorsqu'il décide de faire le ménage dans son foyer. Suite à ses actes, d'une cruauté macabre, Michael va être incarcéré et suivi par le Docteur Loomis. A partir de ce moment là, on va comprendre beaucoup de choses: sa fascination pour les masques et comment il s'est progressivement enfermé dans son mutisme.
La suite, on la connaît, Michael va rester enfermé 17 ans avant de s'évader et de revenir semer la terreur à Haddonfield, le soir d'Halloween, à la poursuite de sa soeur, Laurie, seule rescapée du massacre familial. L'ensemble du casting est génial, allignant les "gueules" d'un genre auquel Rob Zombie n'a pas fini de rendre hommage: de Malcolm "Orange Mécanique" McDowell à Brad "Chucky" Dourif en passant par Dee "Hurlements" Wallace-Stone... et il nous prouve encore une fois, après les géniaux "la maison des 1000 morts" et "The Devil's rejects", qu'il est un esthète lorsqu'il s'agit de filmer la violence: le film accumule les scènes chocs, gores, sans concession, certaines parfois directement empruntées à l'original (ex:le fantôme), plongeant le film dans une atmosphère pesante et noire.
Un putain de bon film donc, un slasher d'exception, une oeuvre qui ne fait pas d'ombre à son illustre modèle et qu'il faut considérer comme telle...
Seul bémol, dommage qu'il ait fallu se taper une VF lamentable.