A New-York, Malcolm et Sophia forment un duo de
jeunes graffeurs qui aimeraient bien faire le coup du siècle en tagguant la pomme géante du Shea Stadium... Seule contrainte : trouver les 500$ nécessaires pour amadouer le gardien du stade.
Plus qu'un film sur le graph, Gimme the loot est le portrait de deux ados, un gars et une fille, grande gueules et cœurs tendres, de leur façon de trouver la maille pour arriver à leurs
fins et de leur relation bien plus intime qu'ils n'osent eux même se l'avouer.
Ce film est un vrai petit bonheur, bien écrit, bien joué, il nous emmène dans les rues de New-York , entre le queens et le bronx, avec ses deux jeunes héros qui accumulent les combines pour
trouver de l'argent.
Il a été dit que le film était un mix de Spike Lee et de Woody Allen, c'est assez juste pour se donner une idée du ton.
Les deux jeunes acteurs sont parfaits, lui jouant au dur mais cachant un vrai petit romantique, elle, qui n'a peur de rien sauf de ce qui pourrait ressembler à une relation amoureuse.
Certaines situations et répliques sont très drôles et très justes, comme la façon de raconter la relation qui s'installe entre Malcolm et la jeune bourgeoise, relation presque désespérée à
laquelle on voudrait croire... en vain...
J'ai un peu pensé à The We and the I (New York, jeunes héros noirs américains...) mais autant le film de Gondry n'avait pas réussi à m'enthousiasmer autant celui-ci a réussi à me charmer
complètement.
Un très bon film indé américain, drôle et intelligent.
Gimme the loot
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