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Le nouveau Almodovar, très différent de ses précédents films est malgré tout "signé" par son auteur. Mélange de thriller sexuel et d'histoire de vengeance, il est servi par une mise en
scène soignée (certains plans sont splendides) et agrémenté d'une musique comme toujours chez Pedro adéquate et parfaite (magnifique morceau : Shades of marble de Trentemoller).
Ce qui frappe et qui trouble particulièrement ici, c'est l'audace et l'étrangeté du scénario, duquel il ne faut finalement pas trop en savoir pour en savourer tous les rocambolesques
rebondissements.
La piel que habito, c'est aussi l'occasion de retrouver deux acteurs fétiches du réalisateur: Antonio Banderas (qui trouve l'occasion de redorer son
blason terni par une succession de navets) et la toujours formidable et charismatique Marisa Paredes (excellente bien qu'un peu secondaire). La révélation du film s'appelle Elena Anaya, une
somptueuse jeune femme très sensuelle, elle est parfaite.
Le film, s'il met un peu de temps à nous saisir (il faut être un peu patient), nous embarque rapidement dans son histoire alambiquée et vénéneuse. Aussi abracadabrantesque soit-elle, Pedro
réussit à nous y faire croire et c'est le principal. J'ai aimé les rapports obscurs qui lient les personnages et ai été très troublé par celui qui lie le docteur (Banderas) à son cobaye
(Vera).
Loin d'être le plus fédérateur, il est une uvre étrange au charme obscur qui m'a plutôt séduit.
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