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Les films de Fab

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Mon avis sur les films vus au ciné depuis 2007 et un peu plus...


Paradis : espoir

Publié par Heavenlycreature sur 27 Avril 2013, 11:21am

Catégories : #Très bien, #Ado, #Ciné autrichien, #Ulrich Seidl, #Melanie Lenz, #Drame, #****

Paradis : espoir

Avant de découvrir Paradis : Foi, voici Paradis : Espoir, le 3e volet du triptyque du réalisateur autrichien et controversé Ulrich Seidl.
Moins puissant et moins marquant que le volet consacré à la mère (Paradis : Amour), cette histoire, qui suit Mélanie, la fille, jeune adolescente de 13 ans envoyée passer l'été dans un centre d'amaigrissement, n'est néanmoins pas dénuée d'intérêt.
Le regard du cinéaste sur l'adolescence sonne juste, il est beaucoup plus doux que ce que l'on aurait pu imaginer, il brasse quelques clichés de l'âge ingrat mais le fait avec délicatesse, intelligence et sans cruauté. Les confessions entre filles, le plan sur les consoles de jeux, la scène du "jeu à la bouteille" où on se lâche, la première bière, la première cigarette : Seidl a su capter l'essence de cette période de la vie.
Dans Paradis : Espoir, Ulrich Seidl nous raconte surtout la relation étrange qui va lier Mélanie au médecin du centre, de presque 40 ans son aîné.
Si on comprend sans peine que la jeune fille puisse être attirée par cet homme, sorte de figure paternelle rassurante et bienveillante, pour qui elle voit naître ses premiers sentiments amoureux (son père à elle semble complètement absent), on n'a beaucoup plus de mal à comprendre ce que le réalisateur cherche à nous dire avec le portrait de cet homme au comportement plus que douteux...
Est-ce que ce type est un pur salaud qui a l'habitude de séduire des jeunes filles tous les étés ? Est-ce la première fois qu'il adopte une telle attitude ? Les questions restent en suspends.
Alors que dans Paradis : Amour, on comprenait les enjeux (bien que tordus), ici, on est troublé car il est difficile de justifier le comportement du docteur.
Malgré tout, on est encore une fois complètement subjugué par la qualité de la mise en scène minimaliste de Seidl. Cette façon de sublimer le commun, voire le laid (la discothèque) est tout à fait admirable, on est clairement face au travail d'un esthète.
Pour sa singularité et son esthétisme, le cinéma de Seidl mérite clairement d'être découvert.

7/10

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