Pater est un film... à part... Entre fausse fiction, faux documentaire, fable politique et mise en abyme de la relation d'un réalisateur et d'un
réalisateur... Certains moments m'ont enthousiasmé d'autres ennuyé... je suis donc un peu sorti de la séance avec le cul entre deux chaises.
J'aime Vincent Lindon, premier bon point, je l'ai plus aimé ici quand c'est lui, l'acteur, qui parle. Quand il raconte sa prise de tête avec le propriétaire de son immeuble où il quand il
s'engueule à propos d'un courrier par exemple. Dans tous les cas, ce type me paraît toujours extrêmement sympathique, vrai et intègre. Je ne connaissais que de nom Alain Cavalier, je l'ai trouvé
également très agréable.
Les premières conversations entre leurs personnages, Lindon en premier ministre et Cavalier en président, je les ai trouvées au mieux intéressantes voire intelligentes, au pire, longues et
ennuyeuses... l'une d'elle commençant désagréablement à me lancer dans une profonde torpeur.
Après, c'est un film où on mange beaucoup, où on parle de fringues, où on visite les appartements respectifs des deux hommes... une curieuse expérience... pas étrange, car finalement tout ça se
suit quand même très facilement (on n'est pas chez Lynch) mais un film qui me laisse un peu perplexe quand même.