Je ne sais pas ce qui m'a attiré le plus
dans ce film: le curling, la nationalité du film ou le fait qu'il ait reçu le prix du peuple au festival du film grolandais 2012... Un peu des trois sans doute.
Au final, Le roi du curling s'avère être un film assez sympa, vraiment drôle par moments mais auquel il manque le liant et la dynamique qui auraient pu donner un résultat encore plus
marquant.
Avec ses personnages tous un peu barges et ses situations qui frôlent à l'envi l'humour noir, le graveleux ou l'absurde, le film réussit à maintenir le cap de la comédie étrange et décalée à
l'image du curling qui est quand même l'un des sports les plus zarbis qui existent.
Pour sa première réalisation, Ole Endresen ne se prend donc pas complètement les pieds dans le tapis. L'histoire, anecdotique, tient la route et tous les personnages du film, du névrosé qui ne
supporte pas la moindre poussière sur la glace à l'obsédé sexuel en passant par le sosie non officiel de Rod Stewart, sont bien dessinés et tous aussi névrosés... petite préférence pour
l'adversaire de l'équipe du personnage principal et sa coiffe pas possible.
On pense un peu à The Big Lebowski devant ce curieux film où le curling aurait remplacé le bowling, et bien qu'elle n'en arrive pas à la cheville, cette comédie norvégienne, légère comme
une omelette, fait quand même passer un moment sympathique.
Le roi du curling
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