La première fiction de Sandrine
Bonnaire entre dans la catégorie des films que je veux défendre bien qu'il ne m'ait pas totalement convaincu.
Il faut dire que le film a été présenté par la réalisatrice qui est restée après la séance le temps de répondre aux questions (parfois idiotes) des spectateurs avec une élégance et un naturel qui
m'ont charmé... Bref, j'aime Sandrine Bonnaire, je DOIS aimer son film...
J'enrage de son absence est un drame sur un couple qui se retrouve, 10 ans après sa séparation et la perte douloureuse de leur enfant, mort dans un accident. Elle, Mado, s'est remariée
et a eu un fils, Paul. Lui, Jacques, n'a jamais réussi à faire le deuil de son passé et va s'attacher rapidement à Paul... un peu trop peut-être.
Pour interpréter les rôles principaux, la réalisatrice a choisi William Hurt et Alexandra Lamy, cette dernière reprend un rôle proche de celui qu'elle tenait dans Ricky de François Ozon,
elle est impeccable, "terrienne" comme l'a qualifiée Sandrine Bonnaire. William Hurt est lui complètement habité par son personnage, il est impressionnant et très charismatique. Enfin, l'enfant
qui joue Paul, Jalil Mehenni, est tout à fait épatant, tout comme Augustin Legrand... Rien à dire niveau casting.
L'histoire démarre comme un drame banal, prend le temps de poser les personnages avant de prendre des accents proche du thriller avec une seconde partie plus osée à laquelle on adhère sans
problème.
Dommage que certains dialogues et que certaines scènes soient en trop, au risque de sonner faux, cela ralentit le rythme, et nous fait perdre de l'attention...
Dommage car ce film sur le deuil fait le choix intelligent de ne jamais tomber dans le pathos, à l'image de son acteur principal, il est froid et impose parfois une certaine distance. A voir.
J'enrage de son absence
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